Pour respirer, il faut de l’oxygène ; manger requiert également des terres viables et cultivables.

L’objectif de S3D-Niger est non seulement de sensibiliser et former les agriculteurs sur le bien fondé de la restauration des terres dégradées, c’est aussi amener l’opinion publique sur cette question et également de faire ressortir qu’investir dans des terres saines pour un relèvement plus écologique est une résolution économiquement judicieuse. 

La restauration des terres dégradées facilite la résilience économique, crée des emplois, augmente les revenus des populations ainsi que la sécurité alimentaire. C’est aussi une manière de sauvegarder la biodiversité, tout en permettant de capter le carbone atmosphérique, source du réchauffement de notre planète.

La séquestration du carbone fait partie intégrante des programmes de reboisement du Niger. Avec des plantations en blocs, des brises vent, des haies vives, bonnes pratiques agroforestières, les actions de restauration naturelle assistée « permettront de séquestrer au moins 292 000 tonnes de carbone dans le sol et/ou la biomasse ». Cette multitude de mesures d’adaptation sont en adéquation avec les dispositions des conventions post Rio ratifié par le Niger.

 « la restauration des terres dégradées est un des moyens pour parvenir à la sécurité alimentaire en agissant sur les facteurs de dégradation des terres qui sont principalement d’ordre climatique et anthropique ». Ces techniques ont permis « l’amélioration de la fertilité des sols ; l’augmentation de la production agricole ; l’augmentation des revenus des populations de sa zone d’intervention; la régénération des ressources naturelles, base de la production agro-pastorale; l’augmentation de la disponibilité en fourrage ».